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François Rechenmann (Intervention), Thierry Parmentelat (Intervention)
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DOI : 10.60527/bqa3-y610
Citer cette ressource :
François Rechenmann, Thierry Parmentelat. Inria. (2015, 1 juin). 2.2. Les gènes, de Mendel à la biologie moléculaire , in 2. Gènes et protéines. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/bqa3-y610. (Consultée le 17 mai 2024)

2.2. Les gènes, de Mendel à la biologie moléculaire

Réalisation : 1 juin 2015 - Mise en ligne : 4 octobre 2016
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Descriptif

La séquence de caractères est un bon modèle de l'ADN, un des modèles possibles de l'ADN et il est bon parce qu'il est utile. On va voir en particulier que ce modèle simple peut servir de support à de la prédiction de gènes. On va pouvoir grâce à ce modèle-là, avec les algorithmes appropriés, trouver les gènes sur l'ADN. Et donc, surtout, sur la séquence qui représente cet ADN. Cette notion de gènes, qui s'impose actuellement comme étant la portion de l'ADN qui code pour les protéines, n'a pas toujours été connue en tant que telle. La première fois qu'on a parlé des gènes, c'était en fait lors des travaux du moine Gregor Mendel. Vers les années 1850-60, Gregor Mendel étudie dans son monastère la transmission de caractéristiques de graines de pois de senteur. En particulier, si les graines était lisses et ridées. Ils faisaient des croisements entre les différents plants pour essayer de trouver une règle qui expliquerait comment certains caractères se transmettaient ou pas aux générations suivantes...

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A noter...

Si vous avez quelques notions de génétique moléculaire, vous êtes en droit d’être surpris par la manière de présenter la transcription d’une région d’ADN. En effet, dans la vidéo, il est expliqué que la séquence transcrite est obtenue à partir de la séquence d’ADN en remplaçant les occurrences de T par U.

Or, le processus de transcription est quelque peu plus complexe.

Considérons la séquence 5’ ATTCGATCGGGTATTACG 3’ au sein d’un gène et donc susceptible d’être traduite en une chaîne d’acides aminés.

C’est la portion d’ADN portée par le brin complémentaire qui est en fait transcrite. Cette séquence complémentaire est 3’ TAAGCTAGCCCATAATGC 5’.

La transcription se fait en parcourant cette chaîne dans le sens 5’ vers 3’. Elle consiste à développer une chaîne d’ARN complémentaire, en commençant par son extrémité 3’ vers 5’, à travers les règles d’appariement A – T, C – G, G –C et T – U. La séquence d’ARN qui en résulte est donc 5’ AUUCGAUCGGGGUAUUACG 3’ qui est bien celle obtenue par l’algorithme qui remplace directement les occurrences de T par U.

L’algorithme de transcription présenté dans la vidéo est correct, mais il « court-circuite » les étapes des processus biologiques en œuvre au sein de la cellule.

Cet état de fait est fréquent : les algorithmes bioinformatiques visent à être efficaces, par exemple pour prédire les gènes ; ils ne cherchent pas à simuler les processus biologiques en œuvre.

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